Bénin
Au Bénin, nos efforts se concentrent sur la population d'Adjohoun,
André, ancien directeur d'école, notre relai de confiance dans la région organise l'aide apportée par l'association :
l'école Houekpa où sont scolarisés 250 enfants, ainsi qu'une maternelle, qui n'avait jamais reçu de livres, où les enfants n'ont pas de manuels scolaires, ni fournitures ou tableaux,
le centre Didier pour 14 enfants, déficients cognitifs.
les personnes isolées, malades, en demande de matériel médical, ou de bourse permettant aux enfants d'obtenir un repas journalier à la cantine.
Ainsi, l'expédition de fauteuils roulants permait à des adultes, enfants de pouvoir désormais se déplacer.
Le Centre Didier
Historique du centre, par Georgine
André tout au long de sa carrière ne cesse de développer son charisme pour les personnes vulnérables depuis les enfants orphelins de père et ou de mère puis notamment celles présentant une déficience intellectuelle en partenariat avec les partenaires Amitié Bénin Sud- Loire.
En effet, dans notre société africaine force est de constater que les personnes handicapées en particulier les enfants présentant une déficience intellectuelle sont rejetés et maltraités car ils sont considérés comme étant incompétents ou carrément venus au monde avec une divinité communément appelé sorcellerie. De ce fait, ces derniers sont soient mis à l’arrière des cours de maison ou enfermés, soient laissés pour compte, d’autres longeant les artères à la recherche du pain quotidien. Cet état de chose fait que ces enfants ne sont pas scolarisés (rééduqués en fonction de leur handicap) et sont victimes d’un traitement différentiel comparé aux autres enfants normaux, et se promènent de rue en rue, de lieu de cérémonie en cérémonie vivant ainsi dans la l’oisiveté. Rares sont ces parents qui entretiennent et éduquent leurs enfants présentant une déficience intellectuelle. Beaucoup considèrent que c’est inutile de mener une quelconque action sur ces enfants. Or toute personne participant à la vie sociale doit pouvoir bénéficier de la protection, de la sécurité et des besoins essentiels pour une meilleure qualité de vie, les enfants encore plus. Toutefois, cette qualité de vie primordiale dépend, d’une part, de l’environnement physique qui doit être adapté aux conditions de vie de la personne handicapée, et d’autre part, de l’environnement humain prêt à apporter soutien et assistance à ces personnes. Cet état de chose a suscité des interrogations et des réflexions de savoir pourquoi ne pas aider ces enfants handicapés à s’épanouir et à être autonomes tout en tenant compte de leur capacité ? Pourquoi ne pas aider les parents à prendre soin de leurs enfants handicapés ? D’où l’idée de création du centre Didier LE BIHAN en Novembre 2011.
Mais pourquoi cette dénomination ? Mme Thérèse LE BIHAN à travers son Association Amitié Bénin Sud- Loire, a su marquer sa présence à Adjohoun aux côtés de André, depuis plus de 20 ans aujourd’hui, dans plusieurs domaines notamment dans la protection et l’autonomisation des personnes vulnérables et handicapées. « Didier» (son fils) fut également un enfant présentant une déficience intellectuelle qui, malgré les multiples efforts fournis par cette dame et son mari avait rendu l’âme à l’âge de 23 ans. Au regard de cette triste histoire vécue par cette famille, nous nous sommes rendus compte que ceux qui ont encore leurs enfants vivants devraient s’estimer heureux et se nourrir d’espoir qu’un jour, malgré le handicap, ces enfants progresseront s’ils s’attachent vraiment à eux. C’est ainsi qu’en honneur de cet enfant « Didier » le centre Didier Le-BIHANa vu le jour dans le but d’accueillir et de traiter tout enfant présentant une déficience intellectuelle, afin de mettre en place des structures de vie et de travail correspondant à leurs potentialités.
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